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WILD WOMEN 

PRÉSENTATION

Extrait de la note de réalisation de Cécile Mavet

Dans un monde de plus en plus polarisé vers l'extérieur, où tout est mis en place pour nous couper tant de la nature, que de notre corps, que de nous-même, je souhaite que WILD WOMEN soit une porte qui nous ramène à notre intériorité. Qu'il nous invite à une expérience à la fois sensorielle et existentielle, pour faire « frémir l'eau dormante à l'intérieur d'un coeur » comme le dit Alain Cavalier...


Pendant plusieurs années, j’ai mêlé mes propres questionnements existentiels à des rencontres avec des femmes qui avaient consacré leur vie à la recherche spirituelle. Recueillir la parole de ces femmes, était un véritable appel ; à travers le témoignage de leur chemin, il me semblait que la question spirituelle trouvait un parfum particulier et inédit.

WILD WOMEN

Nathalie Delay 
France

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Petite Soeur Elie Emmanuel
Belgique

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Rabbi Shefa Gold
USA

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Hayat Nur Artiran
Turquie

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Annick de Souzenelle
France

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Ancre 1

WILD WOMEN est l'histoire d'un voyage initiatique, vers une forme de liberté intérieure. C'est l'histoire d'une plongée, dans les cycles de la vie qui concernent tout autant la nature et ses saisons que notre vie physique, émotionnelle et psychique. C'est l'histoire d'une transmission spirituelle, de femme à femme, de quelque chose qu'il est extrêmement difficile à nommer mais qui trouve son sens dans le mot « wild ». Comme un savoir ancestral que nous aurions perdu mais qui serait toujours inscrit en nous et ne demanderait qu'à être restauré.

Le dispositif du film s'est progressivement imposé : pour que la parole de ces femmes s'incarne dans une expérience de cinéma, le film devait nous plonger dans un véritable voyage initiatique. J'ai donc décidé d'emmener la caméra dans une expérience de retraite solitaire de six mois, dans la forêt : dans le silence d'un ermitage, j'allais revisiter la parole de celles que j'avais filmées et me laisser guider par elle. Je ne savais pas ce que cette expérience allait provoquer en moi et ce qui allait émerger ; je n'étais sûre que de mon engagement, absolu et sincère, fruit de tout un parcours de recherches et de repérages qui m'avait en quelque sorte « formé » à la vie intérieure. Tout mon travail de cinéaste a été  de rendre visible l'exploration de ce territoire intérieur qui par essence est invisible.  A travers le dispositif de la caméra subjective et grâce à la voix de mon journal intime, je partage cette expérience, pas à pas et j'emmène le·la spectateur·rice ; je filme le vide, le temps qui passe, le silence. Dans le dépouillement de la vie en ermitage, je trouve la poésie à partir du rien.

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