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A bien des égards, WILD WOMEN est un film audacieux pour notre époque. S'il n'est pas rare que des cinéastes plongent dans leurs histoires personnelles, il est moins fréquent qu'une personne interroge la place que la spiritualité peut encore avoir, tant dans nos propres chemins intérieurs que dans la société.

À l'heure actuelle, où l'espace entre nos opinions et nos identités semble être si restreint, et où la spiritualité et la réflexion ont été rejetées par beaucoup, partager son questionnement et sa recherche intérieure de manière aussi respectueuse est une chose rare et précieuse.

L'humanité est confrontée à des défis majeurs, et le questionnement à la fois aiguisé, personnel et brut de Cécile Mavet résonne avec l'état global du monde, reliant le personnel au collectif. Nous devons prendre le temps de rester présents aux questions auxquelles nous sommes confrontées, au lieu de chercher des réponses et des solutions immédiates. Ecouter, prendre soin, relier les mondes extérieurs et intérieurs, affronter notre passé, nos peurs et nos blessures… C'est justement à ce temps suspendu de l'interrogation, souvent inconfortable dans nos vies, que nous invite le film de Cécile. Une expérience enrichissante tant pour elle que pour les personnes qu'elle rencontre, que pour nous spectateur·rices.

CBA - Centre de l'Audiovisuel à Bruxelles
Javier PACKER COMYN

Peut-on exprimer l'indicible?

Peut-on révéler l'invisible?

Peut-on partager l'intime, sans le déflorer?

 

Tel est l'audacieux défi relevé par Cécile Mavet, au travers de son premier long métrage WILD WOMEN.

 

"Si tu ne vas pas dans les bois, jamais rien ne t'arrivera.

Si tu ne vas pas dans les bois,  jamais ta vie ne commencera." *

 

Le film s'ouvre dans l'intimité de la forêt, lieu alchimique où commencent de nombreux contes, féminin miroir révélant, telles des ombres portées, nos peurs les plus profondes enfouies dans le terreau de notre psyché, mais aussi notre magie la plus instinctive et salvatrice.

 

Sur les traces de quatre initiatrices au parcours unique, ancrées, tels des arbres maîtres, dans une spiritualité vivante dont la présence au monde est la sève, Cécile Mavet nous invite à emprunter avec elle ce chemin le moins fréquenté: celui qui sous-tend l'écorce de la réalité et mène au coeur vibrant de l'être...

 

A l'image de la nature-même, l'âme questionne, en écho avec les paroles de Sœur Elie Emmanuel : "Sauras-tu demeurer?"

 

Sauras-tu, tel l'arbre, accueillir la tempête autant que le chant de l'oiseau?

Connaîtras-tu la patience de la feuille sous le givre?

Sauras-tu ralentir ton rythme, jusqu'à épouser le passage du jour à la nuit dans ses plus infimes nuances?

Et reconnaître à travers ces cycles, incarnés par le féminin, les saisons de ton âme?

 

Maintenant, va! Pénètre dans la salle de cinéma comme tu entrerais dans la pénombre de la forêt. Consciencieusement. Religieusement. Amoureusement.

 

Entre "Va" et "Demeure" se dissolvent les frontières entre soi et le monde...

Sauras-tu te perdre pour mieux te trouver?

 

De la salle feutrée au rouge utérin, on ne ressort pas tout à fait inchangé.e. Car, de même que l'on ne peut éviter les convulsions de l'enfantement, cette quête de l'intime, célébrant son Épiphanie dans la mise à nu de l'âme, ne peut se faire sans spasmes ni déchirements...

 

Alors "Va", murmure la femme sauvage, "met-toi au monde!"

 

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 Anne-Marie ESTEBAN

* Femmes qui courent avec les loups, Clarissa Pinkola Estés

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CRITIQUES

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" Ce choeur aussi fait apparaitre une communauté de femmes, qui « à travers les siècles, n’a jamais cessé de faire le lien entre le monde intérieur et le monde extérieur ». Alors qu’elle aussi se retrouve peu à peu à épouser le rythme de la nature et de son environnement, au fil de balades feutrées dans le bois et au son de ses pas assourdis par la neige, elle dépasse le sentiment de solitude pour se sentir appartenir petit à petit à ce tout. "

CINEVOX 
Le cinéma vu par les belges

"Wild Women est un film qui mérite un œil sensible et un esprit ouvert. Loin des documentaires surproduits, nous sommes ici face à une œuvre très personnelle et singulière. Il faut se laisser cueillir, accepter la lenteur et savourer la douceur."

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"Son documentaire, à la cinématographie magnifique, mêle témoignages, introspection, citations et silence? Sa voix-off se pose sur des images épurées. Beauté de la simplicité. Filmer l'aurore ou écouter le son de la pluie. Trouver la poésie à partir de rien. Plus rien à accomplir, juste à sentir"

Le Soir
par F.B.

"Dans son sillage, on redécouvre ce qui nous a tous frappés durant le confinement, en retournant au contact de la nature : la beauté du ciel, l’épaisseur du silence et de la brume, le reflet de la rosée sur les feuilles. Toutes ces choses simples et belles que nous ne remarquions même plus."

La Libre Belgique
par Karin TSHIDIMBA
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Wild Women, les femmes sauvages,

nous donne à voir l’invisible qui est en chacun de nous,
secrètement présent, au plus profond.

Au-delà des Églises, des dogmes,
des idées reçues, des préjugés, nous voici face
à l’essence-ciel. C’est ce ciel que la cinéaste
nous donne à voir. Ce ciel qu’elle filme à travers
la nature, les arbres majestueux.

En voyant ce film, je suis retourné à moi-même.

 

Wild Women est plus qu’un documentaire.

C'est une expérience spirituelle.

 

Edmond BLATCHENN

 

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INTERVIEWS

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Rencontre avec la réalisatrice Cécile Mavet
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